Sudbury hospital nurses, PSWs, other staff subject to high rates of violence, including with weapons during pandemic; new CUPE poll finds

July 20, 2022

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SUDBURY, ON –Pandemic tensions are subjecting staff at Sudbury’s Health Sciences North (HSN) and other northern Ontario hospitals to high rates of workplace violence, a new poll shows.

Polling conducted by Oracle Research on behalf of the Canadian Union of Public Employees (CUPE) May 17-24, shows a disturbing pandemic surge in physical & sexual violence against the hospital workforce, who in Sudbury and other northern hospitals are 91% female.

While just 13% of the more than 239 registered practical nurses (RPNs), cleaners, clerical and other staff in CUPE’s northern hospital polling identify as racialized, 78% of them report they are subject to harassment or abuse because of their race or appearance. That number is higher than on CUPE’s provincial poll of 2300 hospital sector members, where 71% of racialized respondents reported race-based violence.

53% of all categories of HSN hospital workers polled experience sexual harassment and 38% experience sexual assault.

The poll also found that 60% of HSN (and northern Ontario) respondents experienced physical violence. 65% have witnessed an increase in violent incidences during the COVID-19 pandemic. 53% report feeling depressed and emotionally exhausted because of the overall conditions at work.

28% report an increase in the use of guns or knives against staff. That’s a full 10% far higher than the provincial average of 18%.

There are approximately 4000 staff working at HSN. If the Sudbury/northern Ontario poll findings are extrapolated to reflect that total, more than 2,400 hospital staff would be physically assaulted at work during the pandemic. Of that number over 400 of these assaults would be racially-motivated.

“The grimmest of all projections is that more than 1,500 HSN staff would be sexually assaulted at work. The sobering reality is that hospitals are increasingly toxic and dangerous workplaces where women are beaten, sexually assaulted, and racially attacked by the hundreds every single day. There is a level of violence going on that the Premier, health minister and the hospitals can no longer ignore. They must act to stop this,” says Sharon Richer secretary-treasurer of CUPE’s Ontario Council of Hospital Unions (OCHU-CUPE).

This surge in violence against women, much of it racially motivated comes against a backdrop of severe unprecedented staff shortages and vacancies in Ontario hospitals which have fewest staff and beds to population of any developed economy.

“This means that the public waits for access in overcrowded hospitals, patients are sent home while still acutely ill or turned away without care. Family members are anxious and angry about access and about the quality of care. Skeleton staffing is normal, and staff are working alone in circumstances where they are very vulnerable to assault. Under the heavy workloads, low staffing, and violence risks, many RPNs, PSWs, porters, cleaners, clerical hospital staff are sadly making the choice to leave their hospital jobs,” says Melanie Viau a veteran RPN and OCHU-CUPE Francophone vice-president.

Recommendations to curb violence against hospital staff begins with zero tolerance and must include provincial funding at least inflation costs to boost staffing so no one works alone and to increase beds to make a dent in ending hallway care.

In Ontario, CUPE represent 50,000 hospital staff working at 120 sites of 65 hospital corporations. At HSN CUPE represents over 1200 front-line staff.

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For more information please contact:

Stella Yeadon

CUPE Communications

416-559-9300

syeadon@cupe.ca 

 

Pendant la pandémie, le personnel hospitalier, les PSSP et autres employé(e)s de Sudbury ont fait l’objet d’un taux élevé de violence, y compris avec des armes, selon une nouvelle enquête réalisée par le SCFP.

SUDBURY (Ontario) – Selon une nouvelle enquête, les tensions induites par la pandémie alimentent des taux de violence élevés, à Horizon Santé-Nord (HSN) et dans d’autres hôpitaux du nord de l’Ontario.
L’enquête réalisée par Oracle Research au nom du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) du 17 au 24 mai révèle une inquiétante recrudescence de la violence physique et sexuelle faite au personnel hospitalier, qui à Sudbury et dans d’autres hôpitaux du Nord sont à 91 % des femmes.

Alors que seulement 13 % des plus de 239 infirmières et infirmiers auxiliaires autorisées (IAA), préposé(e)s au nettoyage, personnel administratif et autres dans les hôpitaux du Nord représentés par le SCFP s’identifient comme étant racisé(e)s, 78 % d’entre eux et elles disent être victimes de harcèlement ou d’abus en raison de leur race ou de leur apparence. Ce chiffre est plus élevé que celui qui ressort de l’enquête provinciale réalisée par le SCFP auprès de 2 300 membres du secteur hospitalier, où 71 % des répondants et répondantes racisées ont fait état de violence fondée sur la race.

Toutes catégories confondues, 53 % du personnel hospitalier d’HSN sont victimes de harcèlement sexuel et 53 % d’agressions sexuelles.

L’enquête a également révélé que 60 % des répondant(e)s de HSN (et du nord de l’Ontario) ont été victimes de violence physique, 65 % ont constaté une augmentation des incidents violents pendant la pandémie de COVID-19 et 53 % disent se sentir déprimé(e)s et épuisé(e)s émotionnellement en raison des conditions générales de travail.

Vingt-huit pour cent signalent une hausse de l’utilisation d’armes à feu ou de couteaux contre le personnel, soit 10 % de plus que la moyenne provinciale de 18 %.

Environ 4 000 personnes travaillent à HSN. Si on extrapole les résultats de l’enquête réalisée à Sudbury/nord de l’Ontario pour refléter ce total, plus de 2 400 membres du personnel hospitalier auraient été agressé(e)s physiquement au travail pendant la pandémie. Sur ce nombre, plus de 400 de ces agressions seraient à caractère raciste.

« La plus effroyable de toutes les projections est que plus de 1 500 membres du personnel d’HSN seraient victimes d’agressions sexuelles sur leur lieu de travail. Que les hôpitaux soient devenus des lieux de travail de plus en plus toxiques et dangereux où des centaines de femmes sont battues, agressées sexuellement et racisées chaque jour est une réalité qui donne à réfléchir. C’est un niveau de violence que le premier ministre provincial, le ministre de la Santé et les hôpitaux ne peuvent plus ignorer. Ils doivent y mettre fin », a déclaré Sharon Richer, secrétaire-trésorière du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO-SCFP) du SCFP.

Cette recrudescence de la violence faite aux femmes, dont une grande partie est à caractère raciste, survient dans un contexte de pénuries de personnel et de postes vacants jamais vus dans les hôpitaux de l’Ontario qui comptent le moins de personnel et de lits par rapport à la population de tous les pays développés.

« Cela signifie que le public attend dans des hôpitaux bondés, que les patients et patientes sont renvoyées chez eux alors qu’ils et elles sont encore gravement malades ou sans même avoir été soigné(e)s. Leur famille est inquiète et en colère quant à l’accès et à la qualité des soins. Une dotation réduite au minimum et des membres du personnel qui travaillent seul(e)s dans des circonstances où ils et elles sont très vulnérables aux agressions est devenue la normalité. En raison des lourdes charges de travail, de la pénurie de personnel et des risques de violence, plusieurs IAA, PSSP, brancardiers et brancardières, préposés et préposées au nettoyage, employés et employées de bureau choisissent malheureusement de quitter leur emploi à l’hôpital », déclare Melanie Viau, IAA chevronnée et vice-présidente francophone du CSHO-SCFP.

Les recommandations visant à freiner la violence faite au personnel hospitalier commencent par la tolérance zéro et doivent inclure une prise en charge provinciale correspondant à tout le moins au coût de l’inflation pour augmenter la dotation en personnel afin que nul(le) ne travaille seul(e) et pour accroître le nombre de lits pour mettre fin aux soins dans les couloirs.

En Ontario, le SCFP représente 50 000 membres du personnel hospitalier travaillant dans 120 sites de 65 sociétés hospitalières. Le SCFP représente 1 200 personnel de première ligne, à HSN.

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Renseignements : Stella Yeadon Services des communications du SCFP

416-559-9300

syeadon@cupe.ca

Click to download a PDF of the Workplace Violence Survey: Northern Report
Cliquez ici pour télécharger le Sondage sur la violence au travail: Rapport du nord