POUR PUBLICATION IMMÉDIATE
OTTAWA – Les travailleur(-euse)s de la santé représenté(e)s par le SCFP 870 ont manifesté aujourd’hui devant le Centre de santé Perley et Rideau pour les ancien(ne)s combattant(e)s, exigeant que leur employeur améliore la rémunération et les conditions de travail afin de permettre de meilleurs soins aux résident(e)s.
Le syndicat représente environ 675 travailleur(-euse)s de Perley Health, dont des infirmier(-ières) auxiliaires autorisé(e)s, des préposé(e)s aux services de soutien à la personne, des aides-ménager(-ère)s, des aides-diététicien(-ne)s, des assistant(e)s ergothérapeutes et assistant(e)s physiothérapeutes, et des préposé(e)s à l’entretien et préposé(e)s à la buanderie.
Mme Patty Lowe, préposée aux services de soutien à la personne et présidente du SCFP 870, explique que la précarité financière et les conditions de travail stressantes ont démoralisé et épuisé le personnel.
« Perley Health doit négocier un contrat équitable pour conserver ses employé(e)s. Cela contribuerait à stabiliser les niveaux de personnel, ce qui nous permettrait de fournir des soins de meilleure qualité, déclare-t-elle. En tant que travailleur(-euse)s, nous faisons de notre mieux chaque jour, mais il est impossible de faire face à la charge de travail lorsque l’employeur n’a pas assez de personnel. Ce n’est pas juste pour nous en tant que travailleur(-euse)s, et ce n’est certainement pas juste pour les résident(e)s ayant des besoins complexes. »
Mme Lowe explique que les préposé(e)s aux services de soutien à la personne disposent généralement de moins de 10 minutes pour aider les personnes âgées à se lever, à utiliser les toilettes et à s’habiller pour le déjeuner. Elle ajoute que les infirmier(-ière)s sont également à bout de souffle, un(e) infirmier(-ière) étant responsable de 40 résident(e)s pendant les périodes de pénurie de personnel.
Dans un récent sondage du SCFP, 84 % des travailleur(-euse)s affirment que le personnel en place n’est pas suffisant pour dispenser des soins de bonne qualité aux résident(e)s. La pénurie de personnel s’aggrave à mesure que les travailleur(-euse)s quittent leur poste pour des employeurs offrant une meilleure rémunération et de meilleures conditions de travail.
Dans le cadre des négociations en cours, le SCFP 870 demande à Perley Health de signer les mêmes dispositions que celles que d’autres employeurs du secteur de la santé ont acceptées pour plus de 40 000 employé(e)s à travers l’Ontario. Cela comprend des augmentations salariales cumulées de 8,25 % sur deux ans et des améliorations des avantages sociaux. Selon le syndicat, Perley Health aurait pu signer le contrat il y a plusieurs mois.
« Le personnel part travailler dans d’autres hôpitaux d’Ottawa et dans des établissements de soins de longue durée où les salaires sont plus élevés. Même si le personnel aime les résident(e)s, la poussée de l’inflation de 2022 et 2023 a considérablement réduit les revenus réels de nos membres et a laissé peu d’options aux personnes qui éprouvent des difficultés financièrement », explique M. Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario du SCFP (CSHO du SCFP), qui représente près de 50 000 travailleur(-euse)s d’hôpitaux et d’établissements de soins de longue durée dans tout l’Ontario.
Il ajoute qu’un nouveau retard ne ferait qu’intensifier la pénurie de travailleur(-euse)s et aurait des répercussions négatives sur les normes de soins.
« Les travailleur(-euse)s partent parce que, sur le marché du travail d’Ottawa, la plupart des employeurs paient davantage, c’est aussi simple que cela. Le moment est venu pour Perley Health d’achever les négociations avec son personnel. L’impact de celles-ci sur la stabilité du personnel aurait un effet très positif sur les soins aux résident(e)s. »
Pour en savoir plus, communiquez avec :
Zaid Noorsumar
Service des communications du SCFP znoorsumar@cupe.ca
647 995-9859