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OSHAWA (ONTARIO) – Les travailleur(-euse)s du SCFP 6364 de Lakeridge Health ont pris part à un rassemblement aujourd’hui à Oshawa pour protester contre les suppressions d’emplois et le chaos en réponse au sous-financement des hôpitaux par la province. Selon le syndicat, la direction de l’hôpital a supprimé des postes de personnel domestique et de bureau à temps plein et a surchargé d’autres travailleur(-euse)s de responsabilités supplémentaires.
« C’est un comportement honteux de la part de la direction de l’hôpital, qui réduit le personnel alors que nous sommes à bout de nerfs pour soigner les patient(e)s, déclare Mme Pam Parks, infirmière auxiliaire autorisée et présidente du SCFP 6364. Nous savons que le gouvernement Ford ne fournit pas suffisamment de fonds, mais comment la direction de Lakeridge peut-elle penser qu’il serait utile de supprimer des postes à temps plein? Elle devrait collaborer avec les syndicats et la communauté pour lutter contre les compressions budgétaires de Ford, plutôt que de se contenter de suivre le plan du gouvernement. Nous avons affaire à un chaos absolu. »
Mme Parks ajoute que les mesures prises par l’hôpital perturbent les soins aux patient(e)s, car la direction a réaffecté de force des membres du personnel et leur a imposé une charge de travail plus lourde. Par exemple, elle a déclaré que les infirmier(-ière)s et les technicien(ne)s en dialyse devaient nettoyer les civières pour compenser la réduction du nombre d’aides-ménager(-ère)s, ce qui les empêchait de s’occuper des patient(e)s.
M. Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario du SCFP (CSHO du SCFP), a déclaré que le gouvernement Ford était le principal responsable de la montée en flèche des déficits des hôpitaux en raison du financement insuffisant de la province.
« Nous avons besoin de plus de personnel hospitalier et d’une plus grande capacité hospitalière, et non de moins. Le gouvernement Ford nuit à la main-d’œuvre majoritairement féminine et aux patient(e)s en refusant de financer des services de santé de qualité, explique-t-il. Ce gouvernement refuse de reconnaître que nos hôpitaux manquent cruellement de personnel ou prépare simplement le terrain pour la privatisation du secteur. Mais nous ne nous laisserons pas faire; les travailleur(-euse)s d’hôpitaux vont se battre à chaque étape du processus pour rétablir la qualité des soins de santé dans cette province. »
Au début de l’année, un sondage du SCFP a montré qu’environ la moitié des travailleur(-euse)s d’hôpitaux de la région du Grand Toronto avaient un niveau de stress élevé et que 37 % d’entre eux (elles) envisageaient de quitter leur emploi.
Le SCFP demande au gouvernement de fournir le financement nécessaire pour permettre aux hôpitaux d’embaucher 60 000 personnes au cours des quatre prochaines années et de mettre en place des ratios personnel-patient(e)s afin de résorber les retards dans les opérations chirurgicales, de mettre fin à la médecine de couloir et de réduire les longs temps d’attente.
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Zaid Noorsumar
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